La Galice jusqu'à l'hallali
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Vétérinaire veuf d'une cinquantaine d'années, Yoram ne communique plus avec sa fille adolescente. Et celle-ci n'a plus le goût de vivre. C'est un film où la communication interrompue débouche sur des silences longs comme des jours sans pain. Le premier long-métrage de Nimrod Eldar n'est pas d'une gaieté folle mais suscite l'intérêt par de nombreux détails et des scènes, parfois symboliques, pas forcément liés à l'intrigue principale. C'est à cela que l'on se raccroche, pour ce qui est dit notamment, sans élever la voix, sur la situation des territoires occupées. Les deux personnages principaux , eux, ne sont guère attrayants, repliés sur eux-mêmes, mutiques, incapables d'échanger et d'exprimer le moindre sentiment autre que l'accablement. Bizarrement, le film n'est pas pénible à regarder ni même insipide, assez égal dans sa tonalité où l'on perçoit une pointe d'ironie.
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Créée
le 7 mars 2021
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