The Deep Blue Sea par Patrick Braganti
Ce qui aurait pu être un mélodrame flamboyant et déchirant se révèle au final une œuvre compassée et empesée, avec ses décors de carton-pâte, son arrière-goût de naphtaline, son interprétation théâtrale, outrancière et fausse par moments. La souffrance de Hester Collyer ne nous atteint pas, finit même par nous exaspérer - l'usage intempestif de la musique et plus particulièrement du violon achevant de nous éreinter. Trop apprêté et gâché par trop d'afféteries de mise en scène, le film nous tient trop à distance dans une construction inutilement complexe et alambiquée. Une réelle déception de la part de Terence Davies.