Un film bien moyen, malgré une belle promesse d'un film d’épouvante sous marin. Étant donné que les acteurs ont des masques 3/4 du film, l'acting ne fonctionne que par les quelques regards perceptibles entre les amas de bulles qui remontent.
Le film se découpe en plusieurs phases :
1ere phase :
Le 1er lieu est un sanatorium abandonné filmé avec quelques plans de drones en extérieur.
Le reste avec des caméras à main tenues par les protagonistes pour visiter l’intérieur sombre et lugubre du bâtiment.
Vous aurez droit à un jump scare prévisible et raté pour conclure cette phase.
2eme phase :
Nous faisons plus ample connaissance avec le couple de protagonistes:
Tina est constamment entrain de se plaindre peut importe la situation. Faire la gueule est son passe temps favoris, bien qu'américaine on dirai une jeune femme française moderne bien dans l'air du temps. Elle est faible en apnée et à peur de plonger. Elle passera aussi le clair de son temps à malmené verbalement son mec avec divers répliques:
"On est dans un trou pommé", "On avait dit qu'on ferai des activités de touristes", " Pierre est un pervers", "Ma palme est coincé" ,"C'est pas une maison, c'est un abris de jardin!", "Fait pas ça! Ça porte malheur."
Ben quant à lui tiens la caméra, planifie les lieux de découverte d'urbex. Cherche à se faire une notoriété comptabilisé par un nombre de vues sur sa chaîne (youtube?), engranger de l'argent et être une référence dans le milieu.
Les clichés sont présent dans ce film !
Pierre le Français boit une 1664. Les américains boivent du rosé. La réplique "Ça viens d' Angleterre comme moi, comme le pudding..." sont d'une lourdeur... Sans oublier le symbole peace and love sur la bouteille pour grossir le trait du coté bohémien du couple.
Pour arriver au lac et à la maison englouti, le couple doit marcher accompagné de Pierre le guide locale vieux et louche pour 2Km de marche en forêt. Sur le chemin de beaux paysages aériens de plaines, différentes végétations dans la forêt, ambiance calme de natures et en fond quelques sons d'animaux.
Notre couple laisse le guide, s’équipe chacun d'une caméra sous marine d'épaule, une à main + un drone sous marin pilotable à distance par Ben.
Musique a la 22eme minute de metaleux beaucoup trop forte qui agace fortement.
Faune aquatique réaliste, en revanche la flore est limité à quelques grandes algues moches.
Une fois à l'extérieur du bâtiment sous marin, la caméra qui filme donne un rendu beaucoup trop flou.
Plusieurs fenêtres condamnées freinant nos protagonistes dans leur aventure vont les faire se déplacer et rentrer par une fenêtre ronde à l'intérieur de l'édifice.
Les 45 premières minutes ne sont que des dialogues fades et de l'urbex classique.
Sous l'eau enfin dans le vif du sujet, il faut guetter chaque phénomènes suspects qui se manifestent de façon crescendo pour construire une attente finale un peu trop ambitieuse:
bruits entendu, silhouette vu, son de notes de piano
Tous les jumpscares sont ratés.
3eme phase
Notre couple un peu éprouvé voit un évènement inattendu qui va leur donner une contrainte de temps.
Il faut attendre la 50eme minute pour avoir le seul jumpscare correct du film.
Les décors sont une successions de pièces bien décorés, mais la lassitude vous gagnera au fil de la progression.
La dispositions des chaises et chandeliers trop artificielle, (collé ou suspendu par un fil de fer?)
Recherche d'une autre sortie. Intérêt de taper sur des vitres pour essayer de les casser alors qu'il y a du gros grillage enfer juste derrière?
Ensuite tout est confus pour le spectateur, tout est réel ou tout n'est qu'hallucination? La Mythologie ou le satanisme n'est qu'accessoire malgré les nombreux éléments du décors.
Le dernier quart du film est raté et peu cohérent selon moi.
Un film pour les fans d'urbex, de plongé sous marine et d'épouvante.