Je vais essayer d'être bref pour cette première version de critique sur The Descent.
Déjà, le film nous présente des aspects vraiment puissants de l'horreur. C'est terre-à-terre, charnel, et crade, sans éviter quelques fois quelques plans de paysage décor plutôt touchant. Donc rien que dans la forme il y a une nuance qui fait osciller le public entre fascination et crainte, ce qui participe de créer, je suppose, une émotions de sublime et de fantastique à l'issue du film.
Du côté des personnages, pareil, c'est fait au plus charnel sur le côté visuel, et au plus humain sur le côté psychologique. On a un groupe de 6 meufs qu'on aurait très bien pu regarder manger des guimauves autour du feu pendant deux heures. Elles sont tangibles, réalistes, terre-à-terre, terriblement amorales : ça fait du bien. Le film passe pas par 4 chemins avec de faux développements inutile. Il en fait peut-être un peu trop pour Juno et Sarah, mais même si on met en lumière ces deux personnages, on tombe pas non plus dans l'édification héroïque. C'est plutôt subtil, mais encore une fois sous réserve. Je compte pas pousser trop loin le commentaire, mais je reste ouvert à une critique plus négative/plus positive !
La caméra et la photo, que je trouve avoir un certain caractère par rapport à ce qui se fait aujourd'hui (mais sous réserve de mon inexpérience en cinéma pour l'instant), aident beaucoup à rendre le film tant agréable que marquant.
Bon vous me connaissez, le scénario est basique et frustrant qui plus est, mais on s'en fiche ! Encore plus quand il s'agit de faire mourrir des personnages :D !
Votre humble serviteur, Leodegar,
Le 5 janvier 2023.