Raymond est un type qui entend des voix la nuit quand il est dans son lit. Pour ne plus les subir, il se met donc à jouer des riffs bien lourds avec sa guitare devant un crucifix accroché au mur. Sa mère en a marre, elle aimerait bien dormir. Elle menace de le faire retourner à l’hôpital. Ni une ni deux, paf pastèque, il la marave devant les escaliers d’un revers de guitare que n’aurait pas renié Roger Federer.
Jesse Hellman est un artiste peintre à la barbe soyeuse et chatoyante, une bête de concours pogonophiles. Il est passionné par la musique metal, comme sa fille Zooey. Il est toujours très amoureux de sa femme Astrid. Bref, tout va bien. Ils visitent une maison, celle de Raymond, et c’est le coup de cœur. Jesse dit que c’est « a beautiful fucking house » (qu’on peut traduire par « c’est une bien belle bâtisse didon ») et qu’ils y seront très heureux.
Tu sais très bien, toi qui me lis, merci au passage, que ce n’est pas vrai. Tu as deviné que cette histoire va totalement partir en noix de cajou (pour changer des cacahuètes). Jesse, après avoir entendu des voix, va se mettre à peindre des tableaux étranges et ça aura des répercussions sur sa famille...
Si vous aimez la musique metal, la BO va vous plaire. Si vous appréciez les barbes flamboyantes, ce film est pour vous. Si vous avez envie de voir un film de bonne facture, bien fichu, qui suggère plus qu’il ne montre (peu de sang, pas de gore), qui réussit parfaitement dans son atmosphère oppressante, avec des acteurs qui s’en sortent très bien, alors vous devriez aimer.