Gros son "Métal" et satanisme, voici l'alléchant mélange méchamment flippant de "The Devil's Candy", la sucrerie horrifique de l'Australien Sean Byrne ("The loved ones") réalisée en 2015 et qui nous arrive trois ans plus tard (enfin, mieux vaut tard que jamais), directement en vidéo. Encore une fois, la frustration est grande de ne pas avoir pu apprécier sur grand écran (au festival du film fantastique de Gérardmer uniquement) toute la puissance visuelle et picturale du film, reste la qualité du BLU-RAY qui est de toute beauté. Après un prologue où les riffs de guitare "endiablés" et les basses assourdissantes envahissent l'espace comme pour mieux nous avertir des événements à venir (une démo sonore si vous êtes équipé d'un bon ampli), nous faisons la connaissance de Jesse Hellman (Ethan Embry), le visage christique et le look Hard Rock jusqu'au bout des ongles. Jesse emménage avec sa femme Astrid (Shiri Appleby) et leur fille Zooey (Kiara Glasco) dans une propriété isolée, loin de la ville pour une vie paisible, mauvais plan ! Au contact de la maison, Jesse, artiste peintre, semble comme possédé et commence à peindre une oeuvre empreinte de prémonition, un tableau tout droit sorti des enfers. Les événements tragiques vont se succéder après que la famille a reçu la visite de Ray Smilie (Priutt Taylor Vince), le fils des anciens propriétaires de la demeure, un personnage énigmatique, torturé, dérangé (et c'est un doux euphémisme), un être en proie à une folie furieuse dont les actes semblent dictés par des forces démoniaques. "The Devil's Candy" est une expérience perturbante oscillant entre le film de Serial Killer et le film de possession, un récit ambivalent dans lequel le mot "sacrifice" adopte différentes tournures, un combat du Bien contre le Mal au sein d'un film puissant au climax dantesque !