Devil's rejects est la première œuvre de sieur Zombie que je vois si l'on excepte la fausse B.A Grindhouse bien cool de "Werewolf Women of the SS". Ça faisait un moment que ça me trainait dans un coin de la tête, j'avais deux heures à tuer, je savais à peu près à quoi m'attendre. Bon.
Alors premièrement, même si le présent film ne m'a pas enthousiasmé autant que d'autres ont pu l'être, il m'a quand même conforté dans l'idée de poursuivre la filmo de Zombie (Rob. Pas le zombie...zobi). Le gars sait clairement ce qu'il fait avec sa caméra, sait choisir les gueules qui collent à ses persos, fait preuve de goût dans ses choix musicaux pour habiller le tout, et si un jour j'le croise j'lui demanderai si il a choisi sa femme pour son cul ou pour ses fesses parce qu'on dirait bien que les seuls gros plans de la Sheri de Rob sont filmés de dos.
Alors deuxièmement ok j'accepte l'idée d'un road movie trash, de sang, de cul, de transpi dans le désert, de personnages pervers, d'une peinture un tantinet cliché d'une amérique profonde et plouc à souhait, ok les putes, le sadisme, ok les meurtres, la vengeance, la morale douteuse etc. (Vous avez vu j'suis quand même ouvert et tolérant comme mec...)
Mais alors troisièmement WHAT'S THE FUCKING POINT?
Malgré d'indéniables qualités, un côté décomplexé-du-cal-bute-bière-fuck-and-rockn'roll-baby-avale-salope qui peut faire gentiment sourire si on est pas Chienne de Garde, à la fin on se dit:
Et alors?
Réponse: ben rien, y a le cul de Sheri Moon Zombie.
Re-réponse: okécébon je mets 6 (je grossis à peine le trait).
Tout ça pour dire que des fois, et Rob Zombie l'a bien compris, quand on a pas de scénar, de mise en scène et d'effets visuels à la hauteur du ciné de genre auquel on prétend, il suffit d'avoir l'air cool et ça passe.
Avec un peu de cul.