Ainsi Rob Zombie (ex chanteur de métal du groupe White Zombies) nous livre une magnifique fresque, imbibé de références de films du genre. Tous comme Tarantino, Rob et une amoureux du genre et il semble largement avoir trouvé le siens, Et en tant que cinéphile a sue redorer le midnight movie des années 70 qui s’est égaré depuis quelques temps dans la boferie et le montage a la chaine.
Le film est remplie de références au genre, que ce soit le décor poussiéreux de la cambrousse des états Unies rappelant chainsaws de Craven, ou encore la colline a des yeux. Et plus que ça il utilise ses références afin d’alimenter son récit dans de la fresque de l’horreur. Pour cela il utilise un bon gros casting de « gueules » comme Ken Foree (Zombie de Romero) ; Mickael Berryman (la gueule casse de la colline a des yeux) ou encore Dany Trejo. Mais ces acteurs ne sont pas seulement mis la comme simple référence, mais utilisé à bon escient afin de donner une caractérisation intelligente de ses personnages. Par ce cinéma de genre Zombie s’apparente a Tarantino en se réappropriant cette ressource du glauque et de l’horrifique comme moteur de la narration ainsi que les marques de fabrique de cette mouvance (effet de lumière, tension continue, effet de montage).
C’est ainsi Rob a sue crée son style autour des films qui selon sa génération ont alimenté sa Cinéphilie.
Mais son art ne réside pas dans le puissant hommage qu’il fait en redorant le cinéma d’horreur, mais bien en questionnant par ce film tout le genre qu’il exploite.
Durant un film et demie (avec la maison aux 1000 morts, son premier film sur cette famille) nous suivons ces barges sanguinaire dans leurs exactions, ou comme la plupart des films ils sont dépeint comme des personnages répugnant, sadique jusqu’à en jubiler et sont perçus comme les pires déchets de l’humanité.
Mais heureusement au mi- film Zombie place son coup de maitre.
Lorsque Capitaine Spaulding rejoins ses rejetons le film amorce la nouvelle tournure qu’il annonçait. En effet et ce point-là du film C.S tombe le masque et c’est au shérif controversé Weydell, de prendre le devant de la scène et par cause à effet prend la place du sadique.
Motivé par sa soif de vengeance il va tout mettre en œuvre afin de parvenir à rendre ses comptes avec la famille Firefly. Nous découvrons alors un nouvel acharné de la violence et de la torture jusqu’à en devenir plus cruel que ceux qu’il pourchasse.
Et alors la remise en question du spectateur commence. Il adopte des mouvements de caméras plus posé plus souple, jusque-là saccadé pour nous offrir un nouveau regard sur ses personnages afin que nous les redécouvriront, nous attachant presque à cette petite famille, marginale, mais soudé nous font tanguer pour un coté ou un autre et nos repères moraux sont alors mis a nue. Le réalisateur pose la question du point vue et de la subjectivité sur les personnages au cinéma, en choisissant de suivre ici l’antagoniste contrairement aux films classique du genre en décidant de nous offrir un nouvel angle sur eux.
Ainsi nous découvrons tous l’amour de Rob pour ses personnages à qui il offre au finale une profondeur subjuguante, et un sublime final à la Thelma et Louise et en ne faisant preuve a aucun moment de manichéisme au fil des situations.
The Devil’s Reject se place donc à mon sens comme un nouveau chef d’œuvre du genre dont il s’inspire.
Rob zombie et sue utiliser au travers de ce film utiliser ses références de cinéphile personnel avec justesse et intelligence tous en l’agrémentant de son style a lui et en questionnant le genre qu’il exploite. Mais en plus de ca il remet en question le pont de vue du spectateur sur les personnages, ainsi que le partie prie de ce type de film et donc se place à mon gout comme un chef d’œuvre.