Tout d'abord je m'excuse pour le style de cette critique que j'écris alors que tel le dauphin, je ne fonctionne qu'avec un demi cerveau pendant que l'autre moitié se repose ( hé! c'est 1h du mat' et je suis fatigué ), bref.
Après "requiem for a dream" je pensais ne plus trouver de film suffisamment intense pour me retourner l'estomac, me chambouler.
Je me suis trompé.
C'est par le plus grand des hasards que je suis tombé sur ce film, en fait c'est en lisant une critique que je me suis dit: " ça a l'air intéressant, let's go !"
Surprise, surprise, surprise, je m'attendais à tout sauf à ce qui m'a été présenté.
Bon, le début post-apo un peu bof bof ne m'a pas super captivé mais l'histoire s'en va crescendo .
A partir de la tentative de sortie ratée le scénario était tout tracé, prévisible et c'est le seul gros hic de ce film selon moi: au bout de 20 minutes on pouvait anticiper la fin.
CEPENDANT (oui en majuscule parce que c'est important) il n'y a pas eu une seconde où je me suis ennuyé.
La tension s'en va croissante, on est tenu en haleine par le dénouement qui se profile .
Folie due à l'enfermement diront certains, perte de tout repère matériel diront d'autres, enfin on peut concevoir que les traits de caractères très divergents des personnages ont permis de mettre en place cette situation, cette bestialité, cette souffrance psychologique bien entretenue par la mère dont la perte de sa fille a accéléré la folie.
Le sadisme, la violence physique et psychologique sont tellement intenses qu'on ne peut que ressentir les émotions superbement retransmises par des expressions faciales et des cris pour la plupart très réalistes ( superbe doublage pour une fois ).
A tout cela s'ajoute une bande son remarquable, le piano si doux et discret amenant un superbe contraste avec les images ainsi qu'une ambiance propre à l'introspection et au questionnement sur la bestialité réelle qui ressort chez l'homme condamné.