The Divine Fury par renardquif

-Je viens à peine de le terminer j'écris à chaud. Par un hasard curieux je tombe en ce moment sur des films splendides dont jamais je n'avais soupçonné l'existence ni dont jamais surtout je n'aurais imaginé par moi-même la réussite de la mise en scène (et c'est ça l'important, l'étonnant, le passionnant !). Le film est plutôt long, 2h, plutôt grand public (gros succès en Corée du sud), mais dès les premières secondes on sent tout de suite qu'on est en face d'un petit bijou bizarre qui est entrain de créer son propre monde. Je suis plutôt époustouflé par ce que je viens de voir, c'est peut-être plus un 9 qu'un 10 techniquement mais j'en sors si enthousiaste que, allez ! Quel génie, ô cinéma, ô mon amour, quel génie ! Et quelle fluidité ! Non non, il faut absolument regarder ça (si on aime le travail bien fait bien sûr, et à mon avis).

-Le film est sud-coréen et sort en 2019, soit pareil que la palme d'or Parasite. Mais quelle différence ! Une différence de A à Z, qu'on pourrait même dire l'antithèse absolue. Chaque plan de Parasite réfléchit à comment épater le spectateur, tandis que ceux de The divine Fury épatent le spectateur et font que celui-ci réfléchit.
Note qu'il faut que je regarde le film précédent de ce cinéaste.