Un bon vieux Fisher ne se refuse jamais. On est plus habitué à retrouver Fisher dans le registre du fantastique avec ses séries Dracula ou Frankenstein pour les studios anglais de la Hammer. C’est donc avec curiosité qu’on lance ce petit film de SF. Un jour, tous les humains meurent. Pouf, comme ça. Enfin presque tous. Dans un petit village, se retrouvent quelques survivants au caractère bien trempé. Ils se réfugient dans l’hôtel du coin pour élaborer une stratégie. Contre qui, contre quoi ? Contre des robots assassins venant d’on sait où. L’intro est plutôt sympa et on aime cette ambiance très british rurale. Quand les personnages apparaissent, on perd cette fraîcheur car ils sont assez caricaturaux et leur rôle dans l’intrigue n’est pas assez défini. Reste que l’ambiance oppressante fonctionne plutôt bien et qu’il y a des moments assez drôles comme ces robots assez godiches. Le film étant court (62 minutes), l’intrigue simpliste ne s’enlise pas dans des péripéties inutiles. En bref, un petit film de SF fauchée pas désagréable, qui en rappelle d’autres (La Nuit de la Grande Chaleur du même Fisher ou Le Village des Damnés) mais assez loin des grands films de Terence Fisher.