La Galice jusqu'à l'hallali
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Il est toujours tentant de relier chaque nouveau film thaïlandais, pour peu qu'il soit contemplatif, à l'aune du cinéma de Weerasethakul. Pour The Edge of Daybreak, le premier long-métrage de Taki Sakpisit, la référence n'est pas gratuite, le film comportant son lot de rêves, d'ombres et de fantômes, dans une atmosphère somnambule. Il est nécessaire d'avoir l'esprit disponible pour en apprécier les entrelacs car une certaine opacité persiste, au moins dans sa première partie, qui se déroule 30 ans avant la deuxième, le soulèvement étudiant de 1976 et le coup militaire de 2006 constituant les deux points de repères historiques. Dans cette chronique familiale, l'éclairage le plus évident est transmis par une conversation entre une jeune femme, dont le mari a disparu depuis 3 ans, et son amant, le frère du susdit. Pour le reste, ce sont les silences qui prédominent, au détriment de la compréhension de l'intrigue, mais permettant de goûter à leur juste mesure la beauté des images en noir et blanc et l'élégance d'une mise en scène chatoyante. The Edge of Daybreak est un film fascinant dont il n'est pas nécessaire de comprendre tous les tenants et aboutissants pour y trouver un intérêt.
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Créée
le 1 févr. 2021
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