Une belle réussite graphique, une ambiance sublime, des personnages attachants, un sujet qui m'a intéressé mais je me suis perdu par moments, surtout dans la deuxième heure.
Nous sommes dans une version modifiée du Londres de l'année 1878. Un monde dans lequel on implante des esprits factices dans des cadavres afin d'en faire des soldats et de la main d'oeuvre « abondante, servile et bon marché ». Ce sont les nécromates.
John Watson, étudiant en médecine, a donné vie à l'un d'eux en se procurant le cadavre d'un de ses amis, Friday. Ce dernier est chargé de noter tous ses faits et gestes, dans l'espoir qu'il retrouve un jour une âme. Le gouvernement a eu vent de ses travaux et il se retrouve obligé d'accepter une mission au péril de sa vie pour s'éviter le discrédit et la honte.
Aidé du Capitaine Frederick Burnaby qui le protègera, il devra retrouver Karamazov (aucun lien) qui a en sa possession le journal du Dr Victor Frankenstein qui contient tous les secrets de ses recherches sur le premier nécromate, la Créature. C'est le seul qui ait jamais été doté d'une âme. Il était capable de penser, ressentir, parler et d'avoir son libre arbitre.
C'est donc une aventure périlleuse que va vivre le jeune étudiant en médecine d'autant qu'il n'est pas le seul à lorgner sur le précieux document. Les nécromates sont un enjeu bien plus important et il devra affronter de nombreux dangers.
La fin est intéressante, surtout la scène post générique. Il faut rester jusqu'à la dernière seconde. Le questionnement sur l'âme, sur ce qui fait que l'être humain est ce qu'il est, est assez intéressant mais je me suis perdu et j'ai eu du mal à me remettre dedans. Ca reste tout de même un film d'animation qui vaut le coup d'oeil.