film sur alzheimer... c'est fait.

Sortant du cinéma avec un sentiment assez mitigé sur le film... une des pensées qui m'est alors venue est la suivante : "faire un film sur Alzheimer et traiter le sujet de façon originale. Voilà, c'est fait".
J'imaginai un peu une longue liste de tous les sujets pas encore abordés par le cinéma, avec des cases à côté... et qu'une case venait d'être cochée.
Ok.
C'est fait.

Je ne sais pas si c'est sévère ou pas.. mais c'est ce que j'ai ressenti après avoir vu ce film. Un certain manque d'enthousiasme quoi.
Oui, il nous parle du sujet difficile qu'est la maladie d'Alzheimer.
Oui, il aborde ce sujet de façon originale et intelligente (et jamais vue à ma connaissance) en nous montrant la maladie vue du côté du malade.
Oui, les acteurs sont excellents à commencer par Anthony Hopkins mais tout autant Olivia Colman.
Pas de critique particulière sur la réalisation. La musique est bonne...
Voilà. C'est clairement un bon film. Un film réussi. Le contrat est rempli.

On va suivre la terrible épreuve de la maladie vue en majeure partie du côté de celui qui la subit, mais aussi l'épreuve (non moins terrible) que cela représente pour la famille. Le film démarre sur ce principe de récit dès ses toutes premières minutes et s'y tient jusqu'au bout.
Difficile d'en demander ou d'en attendre plus sur un tel sujet.. mais une fois lancé, rien n'est ensuite jamais venu me surprendre ni m'enthousiasmer. Un peu comme un train qui reste sur ses rails et n'accélère et ne ralenti jamais.

Si on me demandait ce que j'en attendais de plus vu le sujet abordé... je serai bien incapable d'y répondre, mais voilà... il n'y a pas eu l'étincelle qui me fait adorer certains films ou en tout cas être transporté par un récit et ses personnages.
Ca vient peut être plus de moi que du film d'ailleurs (c'est en tout cas totalement subjectif).
En conclusion, je dirai que "The Father" correspond peut-être trop fidèlement à ce que je m'attendais qu'il soit... mais il le fait très bien.