Le sujet est évidemment étrange et captivant. Les réalisateurs, Jonah Bekhor et Zach Math, auraient pu s'en contenter et livrer une copie légèrement voyeuse et subversive, une copie qu'on aurait regardé d'un oeil amusé mais distrait. Ils vont pourtant bien au-delà, grâce à une écriture subtile permettant une dramaturgie embrassant des thématiques beaucoup plus larges que de simples zizis dans des bocaux. Le rapport à nos passions, la finitude de l'homme, le narcissisme...Le résultat est fascinant, bien servi par des personnages d'autant plus incroyables qu'ils existent réellement (mention spéciale à l'américain Tom Mitchell et son pénis surnommé Elmo).