L’histoire vraie d’un sauvetage de l’équipage de pétrolier, coupé en deux dans la tempête, par la garde côtière d’une commune anglaise de 1952, The Finest Hours est franchement bien foutue dans son approche du drame comme dans sa réalisation.
J’ai aimé le scénario, les intrigues parallèles, celle de Miriam, la future femme d’un garde-cote, qui craint de devenir veuve avant même d’être mariée, celle du chef des garde-côtes qui semble prendre des risques insensés et qui a la charge d’une grande responsabilité le dépassant, celle de Bernie, le héros de cette histoire, motivé par un sens du devoir et un courage étonnant, et enfin le sort de l’équipage en perdition, dont la survie est un combat de chaque instant. J’ai aimé l’intrigue, le rythme, l’action, l’ambiance, autant d’aspects du film qui fonctionne très bien.
J’ai bien apprécié les acteurs, surtout Casey Affleck, que je ne connaissais pas, et dont j’ai apprécié le jeu sobre et efficace.
Je n’ai pas aimé certains rendus visuels, en raison d’effets spéciaux parfois peu satisfaisants. Certaines scènes en mer ont un rendu brouillon, ce qui ne saurait être totalement justifié par la tempête qui fait rage. Il y a aussi un petit manque d’intensité et de dramaturgie, malgré les scènes folles décrites. L’œuvre manque de force et de caractère.
Quoi qu’il en soit, le film demeure un spectacle très appréciable. Comme l’on sait qu’il s’agit d’une histoire vraie, on s’investit émotionnellement et le film n’en fait jamais des caisses. C’est un bon film, que j’ai beaucoup apprécié, mais ce n’est pas non plus un film inoubliable.