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Le cinéaste italien Paolo Genovese aime les films-concepts (Perfetti sconosciuti), avec une petite touche de fantastique, si possible (The Place). A la lecture du synopsis d'Il primo giorno della vita, impossible de ne pas se dire : tiens, ne serait-ce pas l'idée de La vie est belle,de Capra qui est ici recyclée ? Réponse, oui, avec une lourdeur mélodramatique malheureusement souvent présente chez le réalisateur. Nous sommes dans un conte où tout est permis, autour d'une sorte d'ange-gardien chargé de dissuader des apprentis au suicide de passer à l'acte. Dès le casting de ces personnages presque morts, quelque chose cloche dans le scénario puisqu'on y côtoie pratiquement que des gens "exceptionnels", à savoir une ancienne championne de gymnastique, un enfant youtubeur et un conférencier gourou. Il n'y a qu'une policière comme personne à peu près normale. Le film nous prend à partie, tente sans cesse de nous surprendre et son dénouement est quasiment sans surprise. Dans cette œuvre trop manipulatrice pour être honnête, il y a heureusement de formidables acteurs, bien que sous-employés, comme Toni Servillo, Margherita Buy, Valerio Mastandrea et Sara Serraiocco.

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le 27 janv. 2024

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