Darren bat le rythme en 3 temps
On retrouve dans the fountain beaucoup de Darren avec la thématique de l'autodestruction, l'obsession pour la recherche de la solution... On retrouve même quelque chose qui nous avait offert dans pi, à savoir la relation entre homme et Dieu, sous une forme intelligente et rarement exploitée (dans pi, il l'avait alliée aux mathématiques, ici il le noue à la quête du héros pour transcender la mort. On retrouve aussi les montées en puissances, soutenues par le travail d'un Clint Mansell plus que jamais inspiré.
Mais on tombe aussi sur quuelque chose de bien moins Darrénéen : une histoire d'amour, point central de l'oeuvre. ça nos change de pi, requiem for a dream, et consors, qui traitaient souvent de sentiments plus morbides. Darren explore, essaie, et réussit. Même si il demeure quelques maladresses, le couple nos paraît isolé dans son (ses) monde(s) - à l'image d'un eternal sunshine.
Mais la force première à the fountain est l'ambiance inroyable qu'il parvient à dégager... A condition de se laisser emporter.