Dans le cinéma, il y a tout un tas de trucs qui m'insupportent au possible:
- La lumière moche
- La bêtise qui se veut intelligente (Nulan ! Nulan ! Nulan !)
- La caméra qui bouge partout tout le temps
- La prétention.
- Les gros plans sur gros plans
Voilà nous y sommes.
Dans ce film, qui pue la prétention à plein nez, nous avons quasiment tout ce qui m'insupporte d'étalé. Il pourrait se féliciter de ne pas bouger sa caméra "pour rien", mais quand il le fait, des fois ça manque grave de maîtrise. La lumière est laide et tout le toutim fantastique est barbant au possible. C'est d'autant plus navrant que le choix des cadres ne sont probablement pas les plus pertinents. Ca t'apprendra à avoir un script de merde haha !
Reste le "message", le combat désespéré contre la mort, et ce que cela suscite. C'est torché de façon très ronflante et avec la prétention de vouloir faire quelque chose d'intelligent, alors que l'intelligence ne consiste pas à raconter (au moins) deux histoires parallèles, mais au contraire à savoir dire ce que l'on a à dire dans la même structure narrative, en utilisant chaque élément pour ce faire.
C'est barbant, creux (le new-age peut donner des choses fantastiques, à condition d'en maîtriser l'univers et de ne pas se perdre dans ses tares les plus grotesques et clichesques comme "la résurrection", la position du lotus et le message guimauve qu'il porte).
Film totalement surfait, juste parce que le réalisateur a bénéficié d'une hystérie collective incompréhensible suite à Requiem For A Dream.
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