"The frame", petit bijoux d'écriture et de mise en scène, frappe par son onirisme ambiant.
Des personnages torturés prennent conscience des limites d'un monde qui s'effondre peu à peu autour d'eux... (Pas plus, pas de spoil!)
Ce film est splendide, lynchien, mind-fuckien as fuck!
Jamin Winans construit des situations complexes, qui se fondent parfaitement dans un décors qui perd ses contours. Durant la quasi-totalité du récit, fond et forme entretiennent une relation ambiguë, mais non moins dotée de splendeur, avant de venir se rejoindre pour conclure magistralement sur un final "méta" (dans le sens geek du terme). Que du bon dans ce film malheureusement assez peu connu (Il faut le voir, en convaincre d'autres de le voir.. Absolument!)
Dans ce film, Jamin Winans, qui n'en est pas à son coup d'essai en terme de thriller poétique, explore les limites de la création tout en faisant preuve d'une créativité qui semble quand à elle dépourvue de limites.