Lorsque le film s ouvre, se dessinent déjà un thème habituel : une figure noble et respactable. Et au fur et à mesure des histoires, tous les autres thèmes déjà explorés : un héritage, des liens d'admirations, pour des villes ou pour des artistes aux âmes étonnantes, de la rebellion, des amours jeunes et hésitants, des personnalités solitaires, rustres... Tout est déjà vu. Et tout a déjà été approfondi par Wes Anderson de manières plus vivantes qu'elles ne le sont ici, dans ces nouvelles cinématographiques dont le lien est intéressant (diverses collaborations d'auteurs. ices à un journal) mais n apporte pas un sens plus global qui aurait pu mettre en perspective ce qu'une équipe apporte personnellement à son patron, ce que des journalistes font d un journal ou des acteurs à une oeuvre.
Au contraire j y vois plutôt un cadeau fait à ses acteurs. ices de référence, et un cadeau à lui même. Comment lui en vouloir, car quoi de plus agréable que de travailler avec des personnes qui nous inspirent, leurs donner des rôles où ils, elles excellent ?
Les spectateurs. ices sont peut être les oubliés de cette expérience de collaboration, seulement temoins d une débâcle d'histoires. Si nous avons une place, c est peut être celle des naifs amateurs.ices d art qui viennent s interroger sur des peintures dont l'intérêt n'a été forgé que par le travail de marchands d arts, d'une riche collectionneuse et d une conférencière impliquée.