Luxe, calme et vanité….
La minutie d'Anderson et son formalisme psychorigide n'est plus une curiosité, c'est sa marque de fabrique, son sceau royal de maniaque .Il récite son cinéma comme autant de jouets accumulés.Il nous invite dans son musée personnel, nous fait mater sa collec mais on espère qu'il a prévu un gouter parce qu'on s'emmerde sec.
Dans ses accessoires, il y quelques acteurs français, la plupart du temps réduit à des rôles quasi muets et sur expressif, car en fait, c'est son dada les bibelots.
Anderson, c'est Louis la brocante, mais version Drouot ou Cristie's.
Des histoires vraisemblablement très mal racontées pour en être aussi chiantes.