Gordon Gecko qui rencontre le réalisateur de Seven dans un Jumanji pour adulte ? C'est très grossièrement résumé mais c'est un peu ça.
Michael Douglas enfile à nouveau les habits d'un riche banquier d'investissement cynique, voire franchement désagréable. Pas de surprise, il sait faire.
En face, Deborah Kara Unger souffre de la comparaison puisqu'elle bénéficie de beaucoup moins de charisme. Le déséquilibre est flagrant.
Heureusement, le film est suffisamment bien écrit pour détourner notre attention sur ce point.
Les scénaristes ont su maintenir le suspense jusqu'au bout et prendre à revers le spectateur.
Quant à la réalisation, elle est classique mais efficace.
Un Fincher mineur mais un Fincher intéressant à voir pour les amateurs.