Soderbergh s'adonne avec "The Good German" à un exercice de style proche de l'expérimental puisqu'il choisit de réaliser son film (situé à Berlin juste après la fin de la guerre) à la manière des classiques des 40's, avec notamment des références appuyée à "Casablanca" ou à "The Third Man". Personnages stoïques, décors quasi expressionnistes, éclairages très contrastés, femme fatale : tout y est pour nous faire revivre un cinéma disparu, cependant l'intérêt de l'entreprise est discutable, d'autant plus que l'intrigue confuse du film le rend difficile à suivre. Néanmoins, le thème abordé vaut le coup d'oeil (le destin des savants des V2 allemandes durant l'après guerre).