THE GRAND BUDAPEST HOTEL
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La burlesque histoire du presqu'omniscient concierge du Grand Budapest Hotel (M. Gustave) et de son novice lobby boy (Zero Moustafa) qui font face à la famille d'une cliente de l'hôtel, furieux que le graal de l'héritage de cette dernière, le tableau du "garçon à la pomme", ne revienne qu'à un simple concierge.
The Grand Budapest Hotel, c'est une succession de tableaux colorés et minutieusement travaillés qui s'enchaînent à la manière d'une bande dessinée. Tout cela vous transporte dans l'univers fictif créé par le réalisateur et ne vous donne qu'envie de prendre part au mécanisme bien huilé de l'hôtel et de suivre les aventures rocambolesques des 2 personnages principaux.
Des pâtisseries aux cages d'ascenseur, des jeux d'acteurs au top aux divers et nombreux personnages, de l'humour de situation décalé à la superbe bande originale d'Alexandre Desplat, tout est travaillé de façon chirurgicale dans The Grand Budapest Hotel, et c'est bien pour cela qu'il faut le voir !
Ici, seul l'enchevêtrement de récits, à la manière de Stefan Zweig dont s'inspire (selon ses dires) le réalisateur, ne m'a pas convaincu. En effet, ces courtes histoires elliptiques du début ne présentent au final aucune utilité, si ce n'est peut-être faire comprendre au spectateur que le film se conclut et que la boucle est bouclée. Le problème ici est que cela ne représente qu'une embuche empêchant, au commencement, le spectateur de rentrer pleinement dans l'incroyable univers Andersonien.