'''Résumé du film'''

The grand Budapest hôtel retrace les péripéties de Gustave H. concierge du plus grand hôtel Européen, Le grand Budapest hôtel. L’intrigue se situe en 1932, entre deux guerres. Mr Gustave, veille à ce que les désirs de ces hôtes soient réalisés avant même qu’ils ne s’expriment. Zéro, le nouveau Lobby Boy de Mr Gustave devient le protégé de ce dernier qui lui enseigne tout sur son métier. Un jour, Zero et Mr Gustave se trouvent tout deux impliqués dans une histoire du vol d’un tableau datant de la renaissance et très prisé par une famille. La bataille entre Mr Gustave qui a hérité du tableau par la défunte et la famille de cette dernière ne sera pas de tout repos.

¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*

'''Infos sur le film'''

Réalisé par Wes Anderson
Avec Ralph Fiennes, Jude Law, Matthieu Amalric, F.Murray Abraham, Tony Revolori
Nationalité: Américain
Genre: Comédie
Durée du film: 1h40 environ

¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*

'''Wes Anderson le plus grand conteur'''

Après les excellents : A bord du Darjeeling limited, Moonrise Kingdom, La famille Tennebaum et beaucoup d’autres films brillants, Wes Anderson revient avec The grand Budapest Hôtel. Le film s’inspire des mémoires de Stefan Zweig, un écrivain. Le début du film se passe de nos jours, une jeune femme va se recueillir devant le buste d’un auteur. La jeune femme porte un livre avec elle et qui s’intitule : The grand Budapest hôtel. Puis nous sautons en 1985, à l’époque où l’auteur était encore en vie. Ce dernier s’adresse face caméra au spectateur et nous parle de comment vient l’inspiration d’un écrivain. Il nous dit que les sujets dont ils s’inspirent dans l’écriture de leurs livres sont inspirés par l’observation d’évènements. Nous arrivons ensuite en 1938, l’auteur à une trentaine d’année et loge au Budapest hôtel qui n’est plus que l’ombre de lui même. L’auteur s’intéresse tout particulièrement un homme âgé qui n’est autre que le propriétaire de l’hôtel. Ce dernier remarque que l’auteur est bien curieux et l’invite à un diné où il lui racontera comment il est devenu le propriétaire de l’hôtel. Nous sommes cette fois en 1932 à l’époque où le propriétaire n’était qu’un Lobby boy « un groom ». L’hôtel, plutôt le palace est d’une beauté inimaginable. L’hôtel est dirigé par Mr Gustave, un homme très minutieux qui veille à ce que son hôtel soit parfait et que les résidents obtiennent tous leurs désirs avant même qu’ils ne le disent. Mr Gustave est très apprécié par des veuves âgées. Il est tout particulièrement proche de la comtesse Céline Villeneuve Desgoffe und Taxis « très long comme nom » qui est sa cliente privilégié depuis plusieurs saisons. Mais quelques semaines plus tard, Mr Gustave apprend que la comtesse a été assassiné et il est digne héritier d’un tableau très et inestimable. Seulement la famille de la défunte se lance dans une vraiment bataille afin de garder le précieux tableau.

¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*

'''Une comédie hilarante et remarquable'''

Je n'ai vu aucunes bandes annonces, aucunes images mais il était sur qu'après avoir vu A bord du darjeeling limited et Moonrise kingdom, je ne pouvais passer à coté de celui ci. Un film qui mérite largement les 5 étoiles de presse et de spectateur. Le film retrace la vie de Gustave H maitre d'un célèbre hôtel Européen et son garçon d'étage "Zéro". C'est du grand art, un vrai chef d'œuvre. La réalisation, les plans, le jeu des acteurs, le casting surprenant avec des invités surprise qui font vraiment plaisir. On note par exemple la venue de Owen Wilson, Jude Law, Bill Murray, Jeff Goldblum « qu’on ne voit que très peu au cinéma » et encore bien d’autres. Nous avons le droit aussi à une vraie palette de personnages loufoques "mention à willem dafoe en tueur au look gothique qui m'a fait mourir de rire". Ralph Fiennes, l’interprète de Mr Gustave, est un personnage d’un immense charisme. Un personnage très caricatural avec des airs très british mais tellement drôle qu’il en devient attachant. Quand à son protégé, Zero, interprété par Tony Revolori, apporte lui aussi beaucoup de fraicheur au film. L’histoire n’est pas compliquée et est très dur à comprendre. Tout est très bien compté. Le film est haut en couleur ce qui donne à des moments un air très féérique à certaines scènes. Le réalisateur a un très bon sens du rythme et l’histoire en demeure plus que passionnante. L’ambiance est totalement déjantée et apporte des scènes hilarantes avec certains personnages qui enchainent les maladresses. Il n’y a qu’à voir une scène de course poursuite en hiver qui inclue des épreuves de jeux olympiques. Du jamais vu. Plein d’autres scènes loufoques sont présentes dans le film. Il y a quand même des scènes sérieuses et d’autres passionnante où on apprend beaucoup de choses sur le métier de groom.

¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*

'''Un film qui ressemble aux films des frères Coen'''

Pour ceux qui n’auraient peut être jamais vu un de leur films, les frères Coen sont des réalisateurs de films loufoques et où leur personnage est caricatural. The Big Lebowski « qui je recommande fortement » ou bien encore O’brother. Tous ont un sujet sérieux mais les réalisateurs font en sorte de nous faire rire avec leurs personnages et leurs scènes loufoques. Pour The grand Budapest hôtel, c’est la même chose. Les dialogues, le look de certains personnages, les images, la musique, tout est complètement barré. La réalisation et la mise en scène sont magnifiques. Certains acteurs et certaines actrices font une apparition dans le film. En regardant le scénario d’un peu plus prêt, on comprend pourquoi ils ont accepté de jouer un petit rôle dans le film. C’est très divertissant, très malin, les dialogues et les gags ont du mordant et font mouche. En regardant les premières minutes du film on remarque plusieurs choses : le souci du détail qui devient à des moments quasi obsessionnel de la part du réalisateur. La photographie coloré et sublime qui fait penser à des moments à un conte pour enfant. Il y a aussi cette sorte de voyage entre la poésie et un univers totalement décalé. On est dans une sorte de rêve tout en gardant à des moments les pieds sur terre. Voila ce à quoi vous allez assister.

¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*

'''Ralph Fiennes et Tony Revolori'''

Les deux acteurs sont les deux vraies stars du film. Un maitre d’hôtel et son apprenti groom qui se lancent tout les deux dans une enquête autour d’un héritage avec les nazis en toile de fond. Mr Gustave devient un ami pour Zero qui apprend beaucoup de choses sur l’univers de l’hôtellerie. Le début est plutôt calme mais la deuxième partie s’avère être particulièrement rythmé. Surtout à partir du moment où les deux hommes se lancent dans une bataille avec la famille de la défunte. Famille constituée entre autre de deux acteurs que certains connaissent bien : Adrian Brody et Willem Dafoe. On tombe alors dans une sorte de dessin animé cartoonesque où la famille échafaude un plan pour envoyer Mr Gustave en prison. On tombe à des moments dans la démesure. Sous nos yeux, on a l’impression de regarder des tableaux prendre vie. Tout est vraiment très beau. Du grand art. Le film en devient magique.

¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*

'''Pour conclure'''

The Grand Budapest hôtel est le film à voir cette année de part l’imagination dont fait une fois de plus l’incroyable Wes Anderson et d’une autre part pour le casting énorme du film. Un film fantaisiste, drôle, ambitieux, époustouflant, magique, déjanté avec des scènes et des dialogues qui deviendront culte. On atteint des sommets visuels que j’ai rarement vus au cinéma. Que dire aussi des surprises et des rebondissements nombreux dans le film. Revoir l’acteur Jeff Goldbum est la plus belle des surprises et il y en a encore d’autres que je vous laisse découvrir. On parcourt l'Europe des années 30, on parle de l'immigration, du fascisme. Rien n'est laissé au hasard. C’est très bien filmé »certains plans avec les protagonistes vu de profil sont magnifiques » avec des décors très colorés. 30 ans de petites et de grandes histoires sans pour autant faire perdre le fil de l'intrigue au spectateur. Tout est bien répartis sous forme de chapitre. Dynamisme et drôleries sont les maitre mots de The grand Budapest hotel. Les personnages principaux sont très attachants. Les accessoires, les costumes de l’époque, les décors tout a été fait dans le plus grand soin et sa se voit. On se promène dans les couloirs de l’hôtel à la manière de l'excellent Shining de Stanley Kubrick. On jongle avec pas mal de genres : la romance, l’action, le style burlesque, l’enquête policière et beaucoup d’humour. Seul regret, on aimerait que le film dur plus longtemps. Si vous voulez passer un bon moment en famille, courrez le voir vous ne serrez pas déçu.

¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*¤*

Créée

le 2 mars 2014

Modifiée

le 2 mars 2014

Critique lue 316 fois

Jay77

Écrit par

Critique lue 316 fois

D'autres avis sur The Grand Budapest Hotel

The Grand Budapest Hotel
Sergent_Pepper
8

Le double fond de l’air est frais.

Lorsque Wes Anderson s’est essayé il y a quelques années à l’animation, cela semblait tout à fait légitime : avec un tel sens pictural, de la couleur et du réaménagement du réel, il ne pouvait que...

le 27 févr. 2014

233 j'aime

23

The Grand Budapest Hotel
Veather
9

Read My Mind #2 : The Grand Budapest Hotel

Ami lecteur, amie lectrice, bienvenue dans ce deuxième épisode de RMM (ouais, t'as vu, je le mets en initiales, comme si c'était évident, comme si c'était culte, alors qu'en vrai... Tout le monde...

le 8 sept. 2014

175 j'aime

51

The Grand Budapest Hotel
guyness
9

Anderson hotel

Comme tout réalisateur remarqué, Wes Anderson compte quatre catégories de spectateurs: les adorateurs transis, les ennemis irréductibles, les sympathisants bienveillants et, beaucoup plus nombreux,...

le 28 févr. 2014

157 j'aime

68

Du même critique

Spider-Man: Far From Home
Jay77
4

Spiderman s’exporte en Europe

Même les super héros ont droit de prendre des vacances. Surtout après avoir vécu la pire des épreuves en affrontant Thanos. Suite direct d’Avengers Endgame, Spider-man Far From Home confronte son...

le 3 juil. 2019

15 j'aime

19

Bird Box
Jay77
8

Fermez les yeux…enfin sauf pour regarder ce film

Le chat noir collant aux basques de Sandra Bullock dans Gravity, ne l'a finalement pas quitté. Cinq ans après en avoir bavé dans l'espace, Netflix plonge Sandra Bullock en plein cœur d'un survival...

le 27 déc. 2018

15 j'aime

Aladdin
Jay77
7

Le prince Ali Ababwa fait peau neuve

Le diamant d'innocence, solitaire, acrobate, amateur de pommes, accompagné de son singe espiègle et le génie de la lampe, fait un retour évènement sur grand écran. Après avoir conquis le cœur des...

le 22 mai 2019

14 j'aime

5