Un Florilège de couleurs.
Je me suis rendue au cinéma pour voir "The Grand Budapest Hotel" dans l'espoir de retrouver tout ce que j'aime chez Wes Anderson : Cette symétrie méticuleusement étudiée, ces couleurs pop et acidulées, cette émotion profonde surgissant du burlesque. La première image m'a suffi pour comprendre que j'allai retrouver tous ces éléments si chers à mon cœur, je m'en suis réjoui, et j'ai savouré une heure et demi de douce folie, de situations cocasses. Les acteurs se prêtent magistralement à ce florilège d'événements délirants, chacun à leur place, chacun dans des rôles plus distincts des uns des autres. L'humour loufoque fonctionne, toutes les personnes dans la petite salle de cinéma dans laquelle je me trouvais ont pouffé simultanément. Je suis ressorti avec cette valse de nuances chatoyantes défilant encore dans mes yeux. Mais j'ai trouvé ça... Un peu "plat". Il est inutile de comparer "Moonrise Kingdom" et "The Grand Budapest Hotel", car la trame est bien trop différente pour mériter analogie. Malgré tout, je dois dire que le dernier film d'Anderson est moins basée sur les sentiments, mais plutôt sur la drôlerie et l'atypicité de sa mise en scène.
Pour conclure, je dirai que je recommande ce film à toutes les personnes désireuses d'un cinéma extravagant, un peu farfelu. Et je finirai ma critique en déclarant que derrière la symétrie parfaite de Wes Anderson se cache une folie salvatrice de tous les clichés qu'on puisse voir, une malice pétillante comme le Coca-Cola.