The Grand Budapest Hotel, c'est du Wes Anderson qui s'amuse dans son propre monde.
Zéro Moustafa raconte la folle histoire de Mr. Gustave et du tableau volé, comment un homme droit et loyal est pourchassé pour le vol d'une oeuvre qui lui revient de droit. On suit aussi les débuts du jeune Zéro et donc comment l'hôtel lui est revenu après la mort de ce chère Gustave.
Encore une fois un récit très simple mais il s'éclate au fur et à mesure pour arriver à une cacophonie millimétrée avec une cohérence dans l'univers qui est assumé. La mise en scène rigoureuse de Wes est au rendez-vous avec le format 4/3 pour bien précisé que c'est une histoire du point de vue de...
Toujours aussi brillante elle s'extasie grâce à la musique qui rythme tout ça d'une bien belle façon, chaque cadre est travaillé et pensé d'une manière bien précise. On sent toute cette structure qui sert la narration, là où l'on voit ça c'est que le personnage principale qui narre cette aventure se retrouve dans tous les plans, à aucun moment on a un point de vue différent c'est l'une des forces de ce film.
Les acteurs sont qu'en à eux de vrais personnages tout droit sortis de l'imaginaire loufoque du réalisateur, ils sont tout en retenue mais avec un grain de folie qui s'émancipe durant la trame qu'ils vivent. Revoir Bill Murray et Edward Norton dans ce registre c'est toujours aussi déconcertant et drôle.
Un tableau qui défile devant nos yeux sans qu'on ait le temps de se poser.