Un appel à la gaité et à la vie. On y voit un protagoniste débordant d'énergie et d'inventivité, ne cessant de surprendre un public de tous horizons sociaux.
Malgré quelques longueurs, The Greatest Showman impressionne aussi bien visuellement que musicalement. La direction artistique met en valeur les couleurs vives dans les moments joyeux, et, à l'inverse, les couleurs plus ternes, qui contrastent, lors des scènes plus pesantes.
Cependant, on remarque un schéma propre aux films hollywoodiens : "The American Dream". Les deux personnages campés par Hugh Jackman et Zac Efron incarnent des archétypes de jeunes entrepreneurs en quête de réussite. D'un côté, on a le jeune homme modeste, orphelin, vivotant tant bien que mal, mais désireux de monter socialement à force d'idées novatrices ; de l'autre, on lui oppose l'archétype du riche blasé, ne se plaisant plus dans l'opulence, qui finit, tout de même, par trouver l'amour et renier les valeurs conservatrices de sa famille.
Ce schéma reste dommage car casse l'originalité qu'il aurait pu apporter. Il n'arrive pas ainsi à se démarquer par rapport aux autres grand noms hollywoodiens de notre époque et qui peut le rétrograder en "très bon film" voir "bon film" pour les plus critiques d'entre nous alors qu'il aurait pu devenir un incontournable
Malgré ce manque d’originalité, le film reste une palette de couleurs à visionner, et traite les enjeux d'un milieu qui, même s'il nous est peu familier, évoque une certaine madeleine de Proust car l'univers du cirque amène qu'on le veuille ou non a des émerveillements d'enfants grace à ses acrobates, ses animaux ou encore ses personnalités aussi étranges qu'attachantes.
En résumé, un très bon film qui donne une grande énergie positive au vu de tout ce qu'il dégage, et qui est susceptible de réjouir petits et grands.