Bravo Monsieur Roth.

J'ai eu la chance de voir ce film au cinéma dans l'une des trois rares projections faites en France, et c'était une expérience incroyable.

Je vous laisse imaginer ma tête lorsque j'ai vu la distribution de sac à vomis à l'entrée de la salle.
Accrochée à ma veste n'ayant qu'une seule peur de vomir ou d'entendre quelqu'un vomir dans la salle, je me retrouve soudain transportée dans un univers hypnotisant que je ne m'attendais pas à aimer autant.

Appart "The Green Inferno", je n'ai jamais vu aucun film de Eli Roth (oui je sais, honte à moi). Je découvre donc la filmographie de Monsieur avec ce film. Belle entrée en matière n'est ce pas ? Je ne savais donc pas du tout à quoi m'attendre, dont ma surprise bien plus intense pour moi que quelqu'un qui connaissait déjà sa filmographie .

"The Green Inferno" est donc un hommage dédié aux films de cannibalisme des années 80, mais plus particulièrement à Ruggero Deodato réalisateur du culte "Cannibal Holocaust".

Eli Roth à su manié le gore, l'horreur et l'humour à la perfection. Les couleurs de ce film sont absolument dingue, on se prend toute la beauté du film dans la gueule. C'est un réel plaisir pour les yeux que de regarder un film avec d'aussi jolies couleurs.

Le film en lui même est très gore, choquant, mais allégé par des scènes très drôles qui ont eu le droit à de nombreux applaudissements dans la salle. La première scène de meurtre est absolument horriblement choquante. C'est cru, froid... et très très réaliste. Et c'est à partir de cette scène que l'ont comprend le cauchemar que vont vivre les personnages.

J'ai beaucoup aimé ce film, je l'ai trouvé saisissant, réaliste, gore, beau, drôle et j'en passe. La fin est juste déconcertante, pleine de sens, c'est la meilleure fin que pouvait avoir ce film.
La seule chose que je pourrais reprocher à "The Green Inferno" est le choix des acteurs, qui je trouve n'est pas forcément judicieux, et c'est quand même dommage.

9/10. Bravo Monsieur Roth.