Plusieurs spoilers contenus dans la critique.
Après les deux opus précédents, j'attendais de voir The Grudge 3 pour, enfin avoir quelqu'un qui arrive à, ne serait-ce que tenir tête à Kayako et ne pas savoir qu'une mort certaine est attendue, même à quelques finalité qui clorait l'histoire. Grosse déception.
La première chose qui me dérange dans cet opus est le fait que, malgré une histoire d'origine au Japon, on s'en branle complet. Lorsque Lisa arrive chez la psychologue, on a le droit à « Un gars a tué toute sa famille, il y a longtemps. », qui se transforme quelques scènes après en « Tout est lié. » Lisa, tu aurais fait des recherches sans qu'on ne le sache ?
Le fait d'hanter l'immeuble est simple mais efficace, même si, déjà dans le deux, je trouvais ça un peu exagéré que Allison réussisse à revenir dans un appartement à Chicago depuis Tokyo sans jamais avoir été tuée alors que le fantôme fait disparaître des gens un peu n'importe quand n'importe comment.
Une fois passé le premier tiers qui nous sert à nous attacher à la famille, que l'on sait pertinemment foutue, on arrive enfin à la pseudo-épouvante et, je ne vais pas mentir, quelques scènes m'ont fait sursauté, bien que rien de très originale. L'histoire continue, on tue les personnage secondaires, parce que le budget est serré, comprenez et on arrive à la fin qui reste, pour moi, un gros échec entre un Max totalement sourd et une Lisa qui n'a pas compris ce que Naoko lui explique dans le parc. Scène final, enfin, fin du calvaire, on se dit « Ils vont arrêter, Kayako va être scellé et basta terminé, The Grudge, c'est fini. » Et. Bah. Non. A la place, on a un psychopathe pas crédible qui créé un nouveau monstre et alors que le précédent est censé être scellé, Kayako réapparaît pour donner, comme dans les deux premiers films, sa réplique finale.
The Grudge 3, c'est donc pas super, mais quelques moments sympa quand l'on se fait une soirée entre pote et que l'on souhaite critiquer un film.