Voilà ce que j'avais en tête concernant cette adaptation du jeu phare de Blizzard. Non, je n'attendais vraiment rien, qu'une nouvelle adaptation décérébrée, vidée de son intérêt, mélangeant CGI dégueulasses, personnages massacrés et film sans aucune valeur.
Mon histoire avec WoW fut brève, mais son Lore (l’histoire, le background, tout ce qui fait l’univers), depuis Warcraft premier du nom, jusqu’à Legion, voilà de quoi vous garder éveiller durant la nuit : L’univers de Warcraft est une pépite de la fantasy, un puit sans fond où y piocher des histoires fantastiques. Cependant, depuis le temps, ma mémoire en a perdu une bonne partie et c’est donc avec un nouveau regard neuf que je découvre l’histoire du film, bien que certains morceaux restent en tête encore aujourd’hui (« What is this? What are you doing, my son ? » « Succeeding you, father... » ).
Mais bref. Warcraft ne parle pas de WoW, il remonte plus loin, à une guerre bien avant cela. Les premières minutes du film sont fournies, trop peut-être, complétement largués sans préambule dans l’univers d’Azeroth et de Draenor. Puis Duncan Jones installe son rythme, son histoire et bordel… Qu’est-ce que c’est bon ! Les orques, les décors, tout le numérique (hormis peut-être une chose…) sont d’une beauté incroyable. A cela s’installe une histoire qui ne se résume pas à des dialogues trop neuneux (on n’est pas non plus dans de la grande joute verbale, attention.), des personnages assez bien travaillés, quelques touches d’humours bienvenues, le sens du détail à la Blizzard (#Murloc ) et puis… Merde, je pensais pas écrire ça un jour : Face à une adaptation de jeu vidéo réussie !
Sérieusement, j’ai kiffé. Alors ouais, ça sera pas au goût de tout le monde, les puristes du Lore feront la gueule parce que ça ne se passe pas comme… Mais bon, le pari est réussi pour moi et Warcraft : Orcs & Humans a parfaitement rempli le cahier des charges dont je n’attendais rien.
Un petit 7, à confirmer lorsque je retournerais le voir, parce qu'il faut bien l'avouer, l'objectivité sur ce coup-là, elle a pris un sacré coup dans l'aile.