Une voiture roule sur une route de montagne enneigée. Mateusz, le père, emmène ses deux fils, Tomek et Janek, pour un week-end où il leur montrera ce que c'est que le métier de garde-frontière et sa dureté. « Rien n'a changé », déclare Mateusz en arrivant à destination. Ils sont accueillis par Lech et ses collègues. Ils dînent et un camarade raconte une histoire, dans la bonne humeur.
Le lendemain matin, père et fils partent en randonnée, dans le froid de l'hiver qui est assez rude cette année-là en Pologne. Ils s'arrêtent à un avant-poste pour passer la nuit suivante. Une tempête de neige menace. Ils sont seuls au monde. Seule une radio les relie au monde.
Le lendemain matin, Janek voit dans ses jumelles un homme qui marche et qui se dirige vers eux. Les sentiers sont censés être fermés pour l'hiver. Est-ce un touriste ou un trafiquant ? Ils ne tarderont pas à le savoir.
L'homme est blessé. Alors, Mateusz va remonter la piste de cet homme afin de voir s'il était seul, pour aider si besoin. L'inconnu se retrouve menotté, par sécurité, pendant que les deux fils restent à l'avant-poste près de la radio. L'homme s'appelle Konrad, c'est un ancien garde-frontière qui a été viré car il se livrait au trafic d'êtres humains. Tomek et Janek vont devoir vivre avec cet homme menaçant en attendant le retour du père.
Un film assez sympathique, bien que très prévisible, tendu et violent surtout sur sa fin. Une petite ambiance s'installe dans cet avant-poste isolé du monde par la rudesse de l'hiver. Konrad, interprété par Marcin Dorocinski, la barbe foisonnante, est assez charismatique et fout les jetons par moments.