Les illustrations ont ce charme est-européen indéfinissable, très conte de fées, qu'on retrouve aussi dans les illustrations de l'édition soviétique du livre (http://englishrussia.com/2010/05/27/russian-lord-of-the-rings/). C'est une vision très stimulante de la Terre du Milieu, je trouve : il est toujours intéressant de voir comment des artistes aux parcours radicalement différents de celui de Tolkien (ou de ses illustrateurs anglo-saxons les plus connus) appréhendent son univers.
Après, oui, c'est super court, c'est quasiment pas animé, la musique est pas géniale, l'histoire est méchamment malmenée et l'histoire derrière la production est un monstre de cynisme. N'empêche que j'y ai pris plus de plaisir que devant la bande-annonce du premier tiers provisionnel jacksonien.