The Hunters
3.8
The Hunters

Film DTV (direct-to-video) de Chris Briant (2011)

Présenté au festival fantastique de Gerardmer 2011, The Hunters ne semble pas échapper à la malédiction qui frappe les quelques réalisateurs français présents cette année là ("La traque" d'Antoine Blossier, "Hybrid" d'Eric Valette), les poussant à réaliser le pire film qui soit.

Étienne Huet qui signe le film sous le nom de Chris Briant n'a apparemment que son pseudo d'américain. Celui-ci tente en effet de singer quelques procédés à l'américaine mais finit par nous livrer un film aux allures d'un mauvais épisode d'une mauvaise série US.

Le réal qui a certainement surestimée ses qualités ainsi que son scénariste, tente un portrait acerbe d'une société américaine aliénante vite gâché par une scène tout en finesse où le méchant cadre crache sa haine sur le pauvre informaticien qui fait pourtant de son mieux.

Le scénario en soit déjà un peu bancal est coulé par la présence d'un personnage féminin qui tombe comme un cheveux sur la soupe, donnant lieu à quelques scènes et dialogues totalement aberrants. La jeune femme n'hésite pas à déballer quelques souvenirs d'enfance à un inconnu rencontré dans un parc, lui offrant même un bout de gâteau tellement elle est sympa (j'ai rarement été autant embarrassé pour des personnages de fiction lors des rencontres entre notre héros et la jolie jeune fille).

Malgré un budget certainement serré je ne sais pas si je dois pardonner la qualité des effets gore tant ceux-ci semblent en carton : têtes en cire, jambe coupé en plastique, trois gouttes de sang (certainement pour ne pas subir d'interdiction aux moins de 12 ans, vu la qualité du film faut ratisser large).
Ce que ne pardonne évidement pas c'est l'utilisation d'une bande son on ne peut plus redondante et tristounette digne d'un quelconque reportage M6.


A noter une scène totalement wtf où l'un des chasseurs exécute quelques pas de danse sexy qui vaut à elle seule presque 1 point de plus. Je n'en dit pas plus pour ne pas gâcher le seul moment potable à ceux qui, malgré la critique, voudraient tout de même perdre 1h40 de leur temps.
Danny-Madigan
1
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le 30 juil. 2012

Modifiée

le 7 août 2012

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Danny Madigan

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