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Durant la dynastie Ming, un soldat de la garde impériale est sommé de tuer un dangereux criminel, qui détient une pierre permettant de voyager dans le temps. Après une confrontation dans la neige, ils vont être emprisonnés dans la glace durant 300 ans, les emmenant à l'époque contemporaine. Le soldat va faire la connaissance d'une prostituée tandis que le méchant va apprendre les armes à feu.

Yuen Biao est davantage connu pour ses collaborations avec Jackie Chan et Sammo Hung dans les années 1980, mais il a été la vedette de plusieurs films en tant qu'acteur principal, sans réunir à égaler le succès de ses ainés. The iceman cometh (ou Les guerriers du temps en France) joue sur le paradoxe temporel et la découverte du XXe siècle par un personnage du XVIIe dont je dois dire qu'il s'en accommode finalement assez vite, notamment la découverte des voitures, de la lumière ou de la télévision. Et bien entendu des armes, en particulier le grand méchant joué par Yuen Wah, qui apprendra très vite l'usage des grenades et autres mitraillettes.
Une des bonnes surprises du film est dans la présence de Maggie Cheung, qui incarne une prostituée n'hésitant pas à arnaquer ses clients. et qui montre ici, comme ce fut trop rarement le cas, un réel talent pour la comédie, et je dirais même le burlesques.

Mais on regarde The iceman cometh avant tout pour la baston, et il faut dire que c'est dans la droite lignée des films HK des années 1980, où le danger ne se mesure pas, et notamment une scène incroyable où Yuen Wah (ou sa doublure ?) saute d'une grue qui doit bien faire 15 mètres de hauteur, plan qu'on revoit 2 fois, et la chute fait croire qu'il retombe comme une feuille sur un container !
Mais d'une manière générale, les deux acteurs se donnent à fond, comme le combat inaugural dans la neige, où on sent que ça a du être une tannée à tourner, ainsi que celui de fin où Yuen Biao a surement payé de sa personne.

Malgré le succès relatif du film, un remake avec Donnie Yen sera produit en 2014, Iceman, qui lui sera un carton. Mais cette version originale se savoure avec grand plaisir, et on voit bien avec quelle facilité les hommes du XVIIe s'adaptent à notre temps...