A la veille du championnat du monde d'échecs, le grand maître azéri disparait dans la nature, au grand dam de son père manager. Rares sont les films d'Azerbaïdjan et L'île intérieure possède quelques qualités appréciables dont celle de nous présenter un héros presque mutique et crédible qui tente de s'émanciper de la tutelle d'un père autoritaire. Le film bascule vers son milieu pour adopter un ton contemplatif nullement désagréable. Néanmoins, à cause d'une trop courte durée et d'un dénouement convenu, il s'avère pour le moins frustrant. Sa mise en scène est correcte, sans plus, et son interprétation plutôt convaincante.