L'Opéra sanglant
Suite au succès du Syndicat du crime, John Woo peut maintenant se lancer dans des projets personnels et qui lui tiennent à cœur, à commencer par The Killer en 1989 où il va s'attarder sur un tueur ...
le 1 août 2017
34 j'aime
13
Remake à peine masqué du "Samouraï" (mais là où Melville cherchait à réaliser une épure du film noir, John Woo livre un film démesuré), avec un romantisme "à l'eau de rose" très typique du cinéma commercial de Hong-Kong (et qui pourra faire sourire le spectateur occidental), et avec une véritable icône comme acteur, "The Killer" est certainement l'un des plus beaux films de John Woo. C'est en tout cas celui qui synthétise de la manière la plus éclatante son apport au cinéma d'action, et au cinéma en général : à partir des éléments classiques du polar (la trahison, la traque, le règlement de comptes...), il s'en démarque par une mise en scène qui n'appartient qu'à lui (complexité visuelle, esthétisme maniéré ouvertement revendiqué, scènes de gunfight filmées comme des ballets...). [Critique écrite en 1995 et complétée en 1998]
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Les meilleurs films de 1989
Créée
le 25 nov. 2016
Critique lue 717 fois
7 j'aime
4 commentaires
D'autres avis sur The Killer
Suite au succès du Syndicat du crime, John Woo peut maintenant se lancer dans des projets personnels et qui lui tiennent à cœur, à commencer par The Killer en 1989 où il va s'attarder sur un tueur ...
le 1 août 2017
34 j'aime
13
Les années 1980 sont les années du bulldozer américain sous l'ère Reagan, celles du héros gonflé à bloc dont la musculature titanesque faisait sauter d'une flexion thoracique tous les boutons de sa...
Par
le 5 janv. 2015
32 j'aime
4
Des plans de Hong-kong, lointaine et électrique dans la nuit. Une petite église nichée en dehors de tout repère géographique, comme une parenthèse dans la réalité. A l'intérieur, un homme est assis...
Par
le 29 janv. 2012
23 j'aime
6
Du même critique
Ce commentaire n'a pas pour ambition de juger des qualités cinématographiques du film de Ladj Ly, qui sont loin d'être négligeables : même si l'on peut tiquer devant un certain goût pour le...
Par
le 29 nov. 2019
205 j'aime
152
Il y a longtemps que les questions morales liées à la pratique de l'Art Cinématographique, chères à Bazin ou à Rivette, ont été passées par pertes et profits par l'industrie du divertissement qui...
Par
le 15 janv. 2020
191 j'aime
115
Cette chronique est basée sur ma propre interprétation du film de Charlie Kaufman, il est recommandé de ne pas la lire avant d'avoir vu le film, pour laisser à votre imagination et votre logique la...
Par
le 15 sept. 2020
190 j'aime
25