Tanguy punk (histoire vraie avec pompiers conduisant sous cocaïne fournie par un ami policier?! sic

The king of staten island ou la jeunesse de Victor Kruger/The Kurgan(Clancy Brown dans Highlander)?

Tatouage de remarques variées en série de points noirs (comme sur mon nez quand ado):

  • je crois que je préfère Judd Apatow comme producteur: surtout pour la profanation d'une batterie se faisant biffler lors d'une dispute entre frères dans Stepbrothers...sans doute une des images que je reverrai avant de mourir tant j'ai cru le faire en riant. Scène en concurrence avec le moment où Jonah Hill se moque de Michael Cera dans Supergrave pour avoir apporter du lub-rifiant...ou se confessant qu'il a fait une thérapie pour avoir dessiné trop de bites. Et 'Ron Burgundy II ' est un film très pédagogique au sujet de nos chaines d'information (explique par exemple pourquoi on entend tant parler de la santé des pieds de Neymar pendant 6 mois).
  • il rappelle bien sûr l'enfant gâté dans Tanguy mais la fin de ce King of Staten Island est hélas un peu longue, optimiste et hyper clichée, alors que son début immonde était plutôt franc, cru et honnête. Il finit par le cliché de la rémission et rédemption par le travail, le dessin, le récurage de toilettes à la Full Metal Jacket, par le contact avec des enfants et par la re-masculinisation (le "male bonding "etc.).
  • mais il commence par une scène honnête, hyper gênante: une tentative de suicide par meurtres des autres (à grande vitesse, il ferme les yeux sur la route ...un peu comme ceux qui sautent de building et tombent sur des gens en les tuant).
  • début moralement abjecte qui est rejoint par une sordide scène au bar, pleine de rires saouls et complices, basée sur histoire vraie...: film qui fait alors hyper froid dans le dos de le voir en pleine affaire de bébé tué par un chauffard sous cocaïne en France; lorsque ces pompiers se marrent et se rappellent être revenus de mission sous cocaïne et ils disent à l'ado attardé combien son père était siiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii marrant sur le capot où il était tombé du toit...arrêté par un policier, il l'embrasse car c'est un copain du flic qui leur a fournie leur cocaïne (arf arf arf arf on se marre... "il devrait avoir sa tête sur un timbre en Colombie" etc.)
  • heureusement cette scène au bar où les anciens combattants racontent combien ils ont aussi été jeunes et fait les fous (sic), est quand même très bien défendue par mon Steve Buscemi (que j'aurais quand même pas imaginé en pompier avant ce film).

Me rappelle aussi un peu "16 ans ou presque (2013) de Tristan Séguéla où Laurent Lafitte, aussi à grosse bouche, va tardivement revivre "son adolescence qu'il n'a jamais eu en contractant une maladie lui faisant subir une puberté tardive"...ici, la maladie semble être le deuil qu'a subi l'un des auteurs du scénario, le copain de Judd Apatow que je découvre être l'acteur principal...Pete Davidson (micro Steevy Boulay sur sa photo imdb).


    Ma Marisa Tomei, dont la filmo devient impressionnante, et qui est ma perle du film, jouait un rôle similaire dans Cyrus: une maman ayant du mal à faire accepter son nouvel ami (JC Reilly) à son enfant (Jonah Hill, alors en sorte de Cartman en prises réelles).

PierreAmoFFsevrageSC
6

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le 18 févr. 2023

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