Les rats.

On connait les thèmes de prédilections de la Shaw, on n'en sort pas une nouvelle fois de plus avec ce film. Nous avons ici un empereur qui arrivant à sa fin de règne souhaite trouver un successeur, pour cela il confit des rats à ses enfants, c'est sa façon à lui de voir qui est capable d’élever les rats et par la même qui prendra le mieux soin de ses sujets. Celui qui s'en sort le mieux est le quatorzième prince, le quatrième prince n'a pas l'intention de se faire ravir la place qu'il convoite. Tout tourne autour d'un complot ce qui est un classique de la Shaw. Cette histoire fourmille de personnages, ce qui donne l'occasion de voir tout un tas de combats et le réalisateur n'est pas avar de ce coté puisqu'il y en a un toutes les 5mn autant dire que le rythme est effréné, mais surtout les chorégraphies vont à une vitesse hallucinante, bon c'est parfois grossièrement accéléré comme dans toute la dernière partie du film mais c'est grandement plaisant à voir. Mais il faut bien dire que ce trop plein de personnages a un défaut celui d'apporter des personnages qui apparaissent est disparaissent comme ils sont arrivé,le mercenaire Japonais à la fin en est le plus bel exemple, on se demande tout à coup si on n'a pas changer de film, tant son arrivée ne ressemble aucunement au ton qu'avait jusqu’ici le film. Le film date de 83 ce qui est loin d’être ma période préféré du studio, l'image n'est plus la même que dans les années 60-70 mais The Lady Assassin garde tout de même un certain esthétisme des meilleures années du studio, bon certains passages flirt aussi avec le kitch et avec cet espèce de flou artistique crado ajouté sur l'image pour on ne sait quelle raison, mais ce n'est fort heureusement pas la constante du film. La musique est aussi parfois fortement encrée dans les années 80, mais ça passe sans problème elle est même vraiment bien.