Ghost of Mars version light
Une équipe de chercheurs sur Mars qui va être récupérée dans 90 h par la navette orbitale. L'un des chercheurs découvre une bactérie, mais disparaît dans un gouffre. La black qui va le sauver disparaît aussi (une tempête rend les communications aléatoires). On les retrouve changés en zombies. Le jeu de massacre peut commencer.
Un survival horror très académique, avec des screamers attendus (coupure de courant), une mise en scène peu inspirée dans les scènes d'action (pitié, pas le coup de l'éclairage qui clignote), un dénouement assez attendu, l'enjeu étant la contamination. Et comme toujours dans ce genre de film, vous voyez l'équipe faire des bêtises et vous hurlez : mais non, décroche de ton microscope, c'est derrière que ça se passe !
Bon, l'interprétation est réussie. J'étais surpris et content que le personnage de femme forte de Ripley acariâtre joué par Olivia Williams soit évacuée en un tournemain.
Mais ce que je veux retenir, et la vraie force du film, c'est la poésie qui se dégage de ces rovers sur fond de mésa martienne. La reconstitution de la communauté scientifique est plutôt sérieuse, et si les caractéristiques des infectés restent floues (ils restent rapides et plutôt costauds, car insensibles à la douleur, mais qu'en est-il de leur conscience ?), il est bon de voir un film de zombies quasiment sans armes.
Après, cette vogue pour les zombies fait que ce film n'a rien d'inoubliable. Dommage.