Ruairi Robinson (pour qui il s’agit du 2ème long métrage) nous offre ici sa version du « space survivor ». D’aucun trouvent que The Last Days on Mars a un goût de The Thing et d’Alien. Je ne suis qu’à moitié d’accord. Personnellement, pas mal d’éléments du film me font plutôt penser à Prométhéus.

Niveau visuel et sonore, pas de grande claque en vue. On se doute que ce n’est pas le budget d’Avatar, mais le réalisateur parvient quand-même à nous offrir des plans intéressants, avec des décors convaincants (comme les designs des bâtiments et autres véhicules). Même si ces derniers manquent d’originalité, on est en terrain connu, et rien ne choque … mais rien n’émerveille non plus. Bon, en même temps me direz-vous, on est dans l’espace, plus précisément sur Mars, donc pas non plus dans l'imaginaire total. Mais bon, un peu d’originalité c’est toujours bon à prendre n’est-ce pas ? Et puis, on peut imaginer beaucoup de choses, les missions sur cette planète ne sont pas prévues avant un bon moment (pas avant 2024 visiblement).

Les musiques font leur boulot. Elles créent une atmosphère tantôt d’intrigue, de suspens, ou d’action, et le font bien, rien ne m’a paru décalé. Le doublage est intéressant et reste convaincant.

Pour ce qui est du scénario, sans tomber dans le « c’est du déjà vu » que je déteste, on retrouve bien quelques idées déjà développées par d'autres. Cependant, le réalisateur fait preuve d’habileté en nous proposant de dérouler l’histoire autrement que comme on peut la sentir venir dans ce genre de films. Exit les sursauts : le moment où Vincent (Liev Schreiber) retourne dans le module Tantale pour rétablir le courant, on s’attend à plusieurs reprises à sauter dans son canapé … eh bien non, la facilité est habilement évitée, et cela permet d’installer une certaine tension (mais putain il va apparaître quand ce contaminé ?!). Je n’en dirait pas plus, je ne veux pas spoiler ceux qui ne l’ont pas encore vu, mais je tenais à souligner l’effort fait pour ne pas tomber dans le « film de base ».

Pour conclure on a : de bonnes idées, c’est bien mené, des effets spéciaux convaincants, un casting pas mauvais et une bande son qui tient la route. On n’a pas les ingrédients miracles d’un bon blockbuster, mais comme certains le soulignent, on est en présence d’un bon film de SF comme on en a peu en comparaison du nombre de mauvais films qui peuvent sortir entre deux.

Mon avis :
A voir tranquillement dans son canapé un soir où il n’y a rien à la TV.
Crabman
5
Écrit par

Créée

le 8 sept. 2014

Critique lue 358 fois

1 j'aime

Crabman

Écrit par

Critique lue 358 fois

1

D'autres avis sur The Last Days on Mars

The Last Days on Mars
Voracinéphile
6

Sous le sable de Mars...

L’indéniable qualité de Last days on mars, c’est le rendu incroyable de son univers martien avec un budget visiblement modeste (seule la modestie peut générer l’anonymat d’un tel exploit). Jamais...

le 22 janv. 2014

12 j'aime

3

The Last Days on Mars
zardoz6704
6

Ghost of Mars version light

Une équipe de chercheurs sur Mars qui va être récupérée dans 90 h par la navette orbitale. L'un des chercheurs découvre une bactérie, mais disparaît dans un gouffre. La black qui va le sauver...

le 6 avr. 2014

7 j'aime

3

The Last Days on Mars
Fatpooper
4

Ghosts of Mars : Origins

Il est devenu courant de produire des remakes, et il semblerait que beaucoup de producteurs jettent leur dévolu sur la filmographie de Carpi. C'est un peu hypocrite quand on sait comment ceux-ci...

le 7 août 2014

5 j'aime

Du même critique

The Last Days on Mars
Crabman
5

Hey Mr Robinson ... merci.

Ruairi Robinson (pour qui il s’agit du 2ème long métrage) nous offre ici sa version du « space survivor ». D’aucun trouvent que The Last Days on Mars a un goût de The Thing et d’Alien. Je ne suis...

le 8 sept. 2014

1 j'aime

Une Semaine ordinaire
Crabman
3

The longest soirée dans le canap'

Bon, pas besoin de pérorer des heures, il n'y a qu'une chose à dire pour résumer ce film : c'est suuuuuuuuuper chiant ! Rien en se passe, ou plutôt si, mais c'est tellement téléphoné qu'on pourrait...

le 8 sept. 2014