Hué lors de sa présentation à Cannes, The Last Face est le nouveau film de Sean Penn. Et ce n’est pas une réussite. Sans pour autant être une honte absolue…
Le vrai défaut de The Last Face, c’est de faire preuve d’une irrégularité flagrante, et de vouloir mêler 2 histoires que ne fonctionnent pas ensemble. Dés le départ, un encart présente les nombreux conflits au Liberia à une histoire d’amour impossible entre un homme et une femme. La comparaison m’a semblé douteuse mais j’attendais de voir le traitement. Malheureusement, la suite a confirmer ce que je pensais : jamais je n’ai réussis à mettre les deux en paralléles. Et si j’ai été intéressé par la façon dont le réalisateur filme la violence des conflits (le gore est bien présent, et pas qu’un peu), la relation entre Miguel et Wren (Javier Bardem et Charlize Theron) m’a semblé bancale du début à la fin, et jamais je n’ai ressenti la moindre envie de les voir ensemble.
Mal développées, les personnages secondaires le sont aussi et on se demande pour avoir engagé des acteurs tel qu’Adéle Exarchopoulos, Jared Harris ou notre Jean Reno national pour interpréter des rôles finalement si peu mis en avant. A eux 3, ils doivent à peine cumuler 7 minutes de présence à l’écran… On ne peut malgré tout pas retirer les qualités qu’à le film car il est pétri de bonnes intentions, et on connait les engagements humanitaires de Sean Penn et Charlize Theron, ils y mettent tout leur coeur (Charize Theron est excellente) et ça se ressent.
Si le film s’était concentrer sur son personnage et son engagement, on aurait peut-être eu un film marquant, voir inoubliable. En l’état, c’est trés décevant…