Avant le retour de la saga Fast & Furious, en 2009, avec un quatrième opus qui allait tout changer, Paul Walker trouvait des rôles dans de petits thrillers sans prétentions.
The Lazarus Project fait partie de ces petits thrillers qui ne sortent pas au cinéma, à l’image de Kill Bobby Z. Or, le film du newcomer John Glenn est une bonne surprise à l’instar de celui de John Herzfeld. The Lazarus Project démarre comme un thriller surnaturel avant de doucement délier ses nœuds au fur et à mesure que le film avance. L’intrigue est certes tarabiscotée mais elle se trouve être rondement menée grâce à une bonne mise en scène, qui est inquiétante comme il faut lors des scènes dans l’asile de fous sans en faire trop et qui n’appuie pas trop non plus les visions d’horreur du personnage de Paul Walker, qui n’est jamais aussi bon que lorsqu’il joue des personnages torturés. Il est entouré par un remarquable supporting cast qui comportent des acteurs comme Shawn Hatosy, Bob Gunton ou encore Malcolm Goodwin pour les plus performants. On pourrait alors regretter un dénouement un peu décevant mais qui ne tombe pas dans le grand-guignolesque, alors qu’on aurait pu le craindre.
The Lazarus Project n’est clairement pas un grand film, mais il aurait pu mériter une sortie cinéma et n’est pas une mauvaise manière de passer une heure et demie devant la télévision.