Ce qui suit n'est pas un spoil mais une réflexion qui m'octroie -en plus, le placement d'un doux nom.
Tilda Swinton :
-"Elle meurt à la fin".
Ainsi les limites du contrôle -sous toutes ses dimensions, chez Welles ou chez Jarmusch s'achèvent. Là où Orson délivre une revanche sur un contrôle affectif, Jarmusch exprime un message plein d'espoir visant à abolir le contrôle politique et pleure la véritable liberté -comme Baudelaire devant l'océan, en crachant sur une illusoire réalité, trop mensongère pour être correctement identifiée. Le légitime reproche de ce rêve quant à sa naïveté est toutefois contrecarré par la fluidité recherchée de ce récit cinématographique qui siffle doucement la mélodie de son installation dans la mémoire... Jusqu'à peut-être, -un jour, réapparaître en nous consultant pour élucider la question "est-ce un rêve ou est-ce un film?".