Après deux films assez inclassables dans leur genre, entre drame, poésie froide et humour noir (Canine et Alps), mais brillants pour leur mise en scène, le grec Yorgos Lanthimos était à Cannes cette année avec un film qui promettait de secouer la croisette. Mais on s’est finalement pas mal ennuyé devant The Lobster malgré une première partie kafkaïenne, assez réjouissante, aussi absurde que dérangeante, dans cet établissement, mi-pension de famille, mi-hôpital, où il est obligatoire pour chaque pensionnaire de trouver un(e) partenaire sous peine d’être transformé en animal. Et puis à mi-parcours, les choses se gâtent avec un scénario qui part dans une direction bizarrement différente, avec des personnages qui fuient à travers les bois pour un récit dont on ne voit pas le bout et surtout dont le propos devient de plus en plus embrouillé au fil des minutes. Beaucoup de bruit pour pas grand chose finalement. Critique à retrouver sur hop blog