Dans les méandres ubuesque d'une dystopie dichotomique, The Lobster vous immergera de son aura froide, glaciale, clinique; à la critique de notre monde si tourmenté par les flots impétueux du capitalisme et du libéralisme poussés à leur paroxysme en se moquant de la prévalence des jugements éphémère et ....
...blablablabla Putain qu'est ce ça peut être gonflant de lire que de la masturbation intellectuelle sur chacune des critiques que j'ai pu voir. Je vais me faire insulter de simple d'esprit, mais écrivez pour les gens qui pourraient être intéressé par un avis clair et concis plutôt qu'a votre fan club d'élitiste journalistique bobos (ouais, je sais que vous êtes des bobos, ça dégouline de votre syntaxe).
BREF, désolé pour cette introduction inutile à vos yeux, mais qui fait du bien quand on l'écrit.
The Lobster, si vous savez lire, vous savez de quoi ça parle. Le synopsis et la bande annonce sont très réducteurs, et ne vous présente qu'une moitié de film. Cette dernière est surement la plus réussie dans sa manière d'être construite.
Les personnages sont froids, l'ambiance est froide, la lumière et les lieux sont froids. On devrait pas se fendre la poire (emploi d'expression populaire #beauf) . Mais si on aime un peu l'humour noir, on se marre bien et souvent.. Parce que les situations sont wtfesques, c'est absurde tout en étant glauque. Cf [mini mini spoiler sans incidence]
Le suicide de la vieille qui a de belles hanches. Fou rire oblige si on a un peu d'humour
Les personnages ne sont pas attachants, on a aucune empathie pour eux (ou du moins un tout petit peu pour Colin Farrell et son pauvre corps], et c'est bien. Je pense que c'est totalement un parti pris, de nous laisser complètement spectateur de la première partie du film. Ce point est accentué par une voix off qui nous décrit ce qu'on voit a l'écran régulièrement, jusqu’à nous répéter une réplique que l'on vient d'entendre. On nous raconte une histoire passée, elle même raconté par une protagoniste du film qui n'a pas vécu l'histoire. L’intérêt ? Surement nous faire comprendre que c'est terminé, que nous n'avons aucun intérêt a nous projeter dans cette partie, afin (grosse spéculation incoming) que l'on puisse se projeter plus facilement dans la deuxième.
Vu que c'est sans spoilers, je vais pas m'étendre très longtemps dessus : C'est moins marrant, c'est une autre forme d'histoire qui commence, Léa Seydoux déposée parce que co-prod française, qui nous sort un dialogue en français digne d'un jeu d'acteurs porno. Le rythme du film ralentis, les 5-10 dernières minutes auraient pu être raccourcis, et fin semi-ouverte parce que faudrait pas qu'on réfléchisse seulement sur le message du film.
Parce que le message du film est propre à chacun. Certains vont en voir une critique de notre société, des rapports amoureux, des rapports de force, des obligations, du mensonge pour éviter l'éviction...J'en passe, et des meilleurs. Si je devais en donner un, je dirais que
c'est une multi-critique de plein de petits éléments, sans vouloir complètement nous l'imposer. Vous n'aimez pas que la société vous oblige à être en couple ? Restez seuls #thugs ou mentez pour rester humain. Oui, sauf que les humains entre eux se rejettent en connaissant les conséquences et ne recherchent que celui qui partagent le même signe distinctif. Les humains sont les premiers à rechercher leur âme sœur sur un rapprochement physique, sans même que la société y touche un mot.
Alors donc, l’éternel question : Est ce l'homme qui fait la société, ou la société qui fait l'homme ?
Resumé : C'est fun si vous avez un peu de recul et une pointe d'humour noir. Tout est glacial. Colin Farrell et Rachel Weisz sont très bon, Léa Seydoux l'est beaucoup moins. Un scénario barré avec des persos antipathiques. C'est malsain, drôle, romantique, violent, vulgaire et inattendu.
Je vous le conseille.
PS : Merci Cinexpérience <3