Making-of
est ou
journal de tournage
ou coulisses de tournage
d'un film.
C'est le faire
en-dehors du fait.
Que serait m.-o.
de la vie d'un'e cinéaste ?
Ce serait
peut-être
toutes les images tournées
dans le faire du fait
et le concluant du bien fait.
Films de famille sont m.-o. ?
Peut-être pour læ cinéaste.
À la question :
comment se souviendra-t-on de moi ?
les films de læ cinéaste
ne répondent pas.
Auteurices participent
d'un cimetière vide
même de leur vivant
éventuellement.
Leur film est
pourquoi pas
monument
aux morts.
Et leur vie
comme toute vie.
Soit
mémoire enregistrée
sur support éphémère.
Cinéaste ne peut s'empêcher
de raconter des histoires.
Aussi, le sens de sa vie
demeure abstraction
pour cinéfiles
même cinéfil'les.
Si l'histoire manque,
cinéphile lui reproche.
(Et ainsi J.-L. Godard & B. Brecht.)
En-
fin
de vie
m.-o. devrait
n'en rien raconter
par l'histoire !
Parce que m.-o. ne raconte pas
mais montre
ainsi
le voyage
de paysages nouveaux
aux yeux
mêmes connus.
M.-o. ne se lit
ni ne se regarde
tout comme dictionnaire
ou encyclopédie,
bien solitaires sur l'étagère
dépoussiérée
par le seul besoin
de reconnaissance
parmi les reconnaissances.
M.-o. peut-être
est conscience
d'avoir fait quelque chose
sans savoir quoi
exactement.
Film-
o-
graphie
se conte
singulièrement
(en app. sept heures).
Avec et sans off.
(Avec off est contradiction
réalisée ?
Ici, oui.
Au détriment des futurs.)
J. Bressane recompose à partir de ses propres films (de cinéma ou non) le film de sa vie.
On en ressort avec l'impression d'avoir eu un cours sur l'écriture filmique bressanienne.