The Lords of Salem par Mallory Moon
Je ne m'attendais clairement pas à autant de clichés sur la sorcellerie de la part d'un tel réalisateur, et pourtant, j'ai été prévenue dès le départ: sorcières à poil et en pleine divagation, invocation du diable, et blablabla... Oui, bon, on est à Salem, je sais. Mais tout de même. ^^ (Au passage, on met 2 secondes à peine à se rendre compte que le doublage français est totalement... merdique. Oui, non, mais encore plus que d'habitude, en fait.)
Bref, j'ai quand même été prise par l'ambiance du film, une image un peu crade, voire glauque, et par son rythme un peu lent/long à démarrer. Il m'a bien fallu ça pour me plonger dedans, à vrai dire, et je m'y suis glissée avec plaisir.
Même la musique lancinante des "Seigneurs" à réussi à m'hypnotiser. Jusqu'à la moitié, ou un peu plus peut être, du film.
En fait, jusqu'au moment où ça a commencé à devenir un poil trop psychédélique/whathefuckesque pour moi. (SPOIL!!! Mais que fait ce f*cking yéti dans cet appartement vide? Et c'est quoi cet espèce de nain/truc informe à moitié... carbonisé? Bref. A pas tout compris)
Après, il est vrai que je ne suis pas spécialement une as de la parabole, ni même de la métaphore, enfin m'voyez quoi. Donc peut être que ça vient de moi aussi.
m'enfin on est loin du Rob Zombie de "La maison des 1000 morts". Pour la peine, m'en vais mater "The devil's reject".