Uncharted
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le 19 mars 2017
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Un temps révolu.
Depuis mes premières lectures qui n'ont été que romans d'aventures, récits et autobiographies (Moitessier, Kersauson, Patrick O'Brian...), j'ai toujours été attiré (qui ne l'ai pas ?) par ces époques disparues de découvertes, d'explorations perdues.
Confinement oblige, le home cinema chauffe et je fais découvrir à ma petite famille ce genre d'aventures portées à l'écran.
Hier, un film que j'ai déjà vu des dizaines de fois : Master and Commander, un classique de réalisme et de cette époque là.
Ce soir c'était The Lost City of Z. Et ce n'est pas le roman éponyme qui m'a donné envie de découvrir l'adaptation, mais le jeu coopératif de société "The lost expédition" qui est très inspiré de l'histoire de Percy Harrison Fawcett.
Et j'ai été étonnement bluffé.
Je m'attendais à un film blindé d'action, à la Indiana ou Benjamin Gates. Que nenni.
Par la lenteur de ce film, qui ne m'a pas le moindrement dérangé, ces voyages multiples, retours a la maison, et surtout son histoire familiale, ceux trop souvent laissés de côté, le réalisateur m'a remis sur terre et a remi le terme d'explorateur là où il était, où il est et où il sera.
Les scènes en forêt sont loin de l'absence de saveur que nous a fait sentir l'adaptation récente de "The call of the Wild".
Ici tout est véridique. On oublie les fonds verts, on tourne en forêt, on tourne en Amazonie.
Quoi de plus réaliste ?
Quelle beauté.
Quelle excitation de découvrir ces lieux perdus... Quels qu'ils soient.
J'ai rêvé cette nuit.
J'ai rêvé de cette époque superbe et révolue.
J'ai reçu un coup de vieux...
Une main s'est posé sur moi, une ombre : celle de Sir Fawcett, larme à l'oeil qui me disait :
"Il n'y a plus rien. Plus rien a découvrir, tout appartient à quelqu'un. Laisse aller."
Ça ne m'a pas rehaussé l'estime de mon espèce.
L'humanité disparaîtra, bon débarras.
Je continu d'aller rêver, il ne reste plus que cette partie du monde qui sera toujours à découvrir...
Créée
le 10 avr. 2020
Critique lue 101 fois
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